Avide.
Avide.

Avide.

J’ai su, hélas ! J’ai compris comme on sait respirer et
Comme on tient en apnée moi j’ai vu
Le bois trembler, imbécile et muet
Le souffle court —

le souffle coupé

J’ai su, j’essuie ce que j’ai lu
Par l’eau et les échardes moi ! j’ai inspiré vos craintes retenues et vos haines apatrides lorsque j’ai tenu le siège, moi ! expulser les hordes de vous loin, ailleurs mais loin
J’ai lu tout ce qu’il y avait à lire pour savoir et j’ai attendu mais pas assez peut-être trop, j’ai oublié
Et j’ai manqué le temps. J’ai su.

Aboie, évide, aveugles enragés les chiens ne savent rien, chaque nuit et tant d’arêtes
Pour des nuages dans les yeux plus de pleurs, pluie de peurs

Que le glaive a fendu… évanoui ailleurs
Il a occis la pluie avec tout ce que je n’ai plus.
J’ai beaucoup appris. J’ai lu, j’ai bon dos j’ai lui.

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