nuits.
nuits.

nuits.

Des mois, des mois
Sans voir le temple et le creux des murs
Quand sonne la poitrine à moi
À contempler les rives
Mille vagues des siècles
Je viens. Il fait si froid.
S’égarent les pieds cassés parvenus au seuil
Ils rêvent des veines et des mains moites
Des hommes encore vivants
De la sueur dans le dos qu’ils portent
La porte du temple nulle part
Ailleurs. Ces noeuds de leur dos.

C’est comme ils prophétisent
L’abus de logorrhées
L’abîme.
Le verre craque comme les pieds
La plage de pieds qui froisse la tête
Je suis. Je n’ai pas bougé. Peu de mois
S’enterrent encore. J’y ai plu pour m’enivrer à long trait.
L’humidité des yeux. Le dos éveux qui porte.
Ils ont crevé la peau. J’ai soif et la mer aux genoux tremble.

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