hello I'm id.

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c. cros

Epars dans tous les coins de la chambre muette,
Je revois les débris de la fière toilette
Qu’elle portait, quand elle est arrivée hier
Toute imprégnée encor des senteurs de l’hiver.

Charles Cros

hivers.

On croyait trop de lui ; et depuis ses inquiétudes fleurissait une hypocrisie cyclopéenne. Ses ambitions d’artiste, il les avait cachées sous le sable : ainsi devenait-il le totem lamentable des humeurs des médiocres — et, que dire sinon qu’il aimât la niche dans laquelle il avait trouvé refuge. […]

t. gautier

Oh ! Je me sens l’âme navrée ;
L’Océan gonfle, en soupirant
Sa poitrine désespérée,
Comme un ami qui me comprend.

Théophile Gautier

appâts.

Absurde et doux comme l’amour qu’on porte
À l’arène impériale, le flanc rougi casse
Et s’effondre sur lui par lui-même mangé
L’ongle y trempe, y reste. Dehors c’est hostile.
Chaud et douteux, mais toujours plus sûr,
Béante, le con de la putain les joues fiévreuses.
L’arène, encore. Ses chairs autour, l’amour un peu
Et les leurs, ailleurs, progressent tristement. […]

p. corneille

Avec les premiers voeux de mon obéissance,
Souffrez ce faible effort de ma reconnaissance,
Que je tâche de vaincre un indigne courroux,
Et vous donner pour lui l’amour qu’il a pour vous.

Pierre Corneille

bleu sable ●

Le Grand Lama
Voyage d’Hermès

Jean Giraud, dit Moebius (1938-2012)