Epars dans tous les coins de la chambre muette,
Charles Cros
Je revois les débris de la fière toilette
Qu’elle portait, quand elle est arrivée hier
Toute imprégnée encor des senteurs de l’hiver.
cahier de textes #2.
Je joue à Phoenix Wright cette fois, mais lire c’est bien aussi. — liste de lectures, novembre-décembre 2019
hivers.
On croyait trop de lui ; et depuis ses inquiétudes fleurissait une hypocrisie cyclopéenne. Ses ambitions d’artiste, il les avait cachées sous le sable : ainsi devenait-il le totem lamentable des humeurs des médiocres — et, que dire sinon qu’il aimât la niche dans laquelle il avait trouvé refuge. […]
t. gautier
Oh ! Je me sens l’âme navrée ;
Théophile Gautier
L’Océan gonfle, en soupirant
Sa poitrine désespérée,
Comme un ami qui me comprend.
appâts.
Absurde et doux comme l’amour qu’on porte
À l’arène impériale, le flanc rougi casse
Et s’effondre sur lui par lui-même mangé
L’ongle y trempe, y reste. Dehors c’est hostile.
Chaud et douteux, mais toujours plus sûr,
Béante, le con de la putain les joues fiévreuses.
L’arène, encore. Ses chairs autour, l’amour un peu
Et les leurs, ailleurs, progressent tristement. […]
cahier de textes.
Même si je joue toujours à Monster Hunter World, au moins je continue à lire. — liste de lectures, septembre-octobre 2019
p. corneille
Avec les premiers voeux de mon obéissance,
Pierre Corneille
Souffrez ce faible effort de ma reconnaissance,
Que je tâche de vaincre un indigne courroux,
Et vous donner pour lui l’amour qu’il a pour vous.
l’idole.
Il manque de belles icônes. Il y eut ces époques de poésies, lorsque l’espèce voyait encore, pendant lesquelles nous creusions les murs des maisons et …
bleu sable ●
La Divine Comédie, 1999. La Divine Comédie, 1999.
Jean Giraud, dit Moebius (1938-2012)
reliquaire.
Comme ils voient dans le culte
Le beau et la fin, ils
S’en vont, quatre canopes
Sages, cendres adultes. […]