Avant que je reparte jouer à Monster Hunter World, voilà ce que j’ai lu. — article provisoire de l’été, plus si provisoire que cela
Assez souffert. Que l’amour soit la grosse rose
Léon-Paul Fargue
Qui fait face aux palmiers. Que la plainte soit close.
J’aime trouver dans vos faubourgs l’inconnu qui pourrait me tuer. La foule s’agite et grouille comme l’enfance après l’école ; de la peine, et de la pitié pour le côté de mon cœur qui croyait être le flâneur. Puisque rien n’est unique, pas même ce rien : que dirait la chaleur de tes vertiges ? Les ombres des masses noieraient-elles l’orgueil de la tienne ? Ce cœur plein des regrets des garçons d’église que l’on congédie sans un mot…
J’ai tenu.
J’abreuve de larmes de phénix
Les chiens, goutte à goutte, goutte à goutte,
Les chiens de mon ennemi, oisifs et gras,
Les chiens dont je ne veux pas.
Je veux croire : laisse-moi croire ;
Marceline Desbordes-Valmore
Je veux vivre : laisse-moi boire
La goutte d’eau qui pend là-bas !
Aime-moi et dis seulement, dis le prophète
Des naufrages à venir et de ceux passés,
Grand Prophète aux rides larges comme les vagues,
le cou enflé par le clocher d’où il prédit,
Dis –
C’est comme quand on croyait compter les coups de minuit
Hector de Saint-Denys Garneau
et qu’on arrive à onze
Il fait noir comment savoir
On essaye de reconstruire avec les espaces le rythme
Mais quand est-ce que ça a commencé
Et l’on attend la prochaine heure
